Famille royale
- Le roi et sa famille : On dira "Votre majesté" au roi et à la reine
- Prince héritier ou dragon (Ascaran) ou lion (Rocknor) ou
dauphin (Holdream)... : C'est le fils héritier du roi. On
applique les mêmes règles de protocole qu'aux princes,
mais il a la préséance. On peut le nommer "Votre altesse
royale" au lieu de "Votre altesse".
- Princes de sang : C'est-à-dire membres de la famille
royale. Ce titre s'apparente cependant plus à un rang ou
à une dignité qu'à un titre de noblesse, car non
attaché à une terre. Les princes de sang sont souvent
seigneurs des terres qui leur sont données en apanage par le
souverain.
- Nommer : On nomme un prince ou une princesse : "Prince" ou
"Princesse", suivi de leur prénom (et non de leur nom de
famille). De même, le "Votre altesse" est possible à
condition qu'un seul membre de la famille royale soit présent.
Ducs et duchesses
- Au sommet de la pyramide du pouvoir aristocratique se tient le duc. Ils commandent de grands territoires.
- Droits et devoirs : Les ducs ont un privilège très
important : celui de pouvoir disposer d’une armée
indépendante de celle du roi dont ils assurent le commandement.
- Nommer : Il faut dire "Duc" ou "Seigneur duc" à un duc.
L’épouse du duc est une "duchesse" (ou sa fille ou sa sœur s’il
est veuf). Le fief d'un duc est nommé le "duché". Une
missive qui leur est adressée commencera toujours par "Sa
seigneurie le duc de...".
Comtes et comtesses
- Nommer : Il faut dire "Comte" ou "Comtesse" suivi du nom de son
fief ou de son nom de famille (souvent c’est le même, si ce n’est
pas le cas on choisit le plus prestigieux).
Vicomte et vicomtesse
- Fils ou frère du comte, le vicomte est un noble qui n'a
généralement pas de terres. Son rôle est
principalement administratif, diplomatique ou politique. Son but est
avant tout de se préparer à exercer la fonction de comte,
dont il héritera un jour.
- À Tréän, les vicomtes disposent de terres et
sont très nombreux. Il y a peu de vicomtes en dehors de
l’extrême sud d’Ascaran, de Vénosca et de Roya.
- Nommer : on s'adresse à un homme vicomte en disant "Vicomte" et à une femme en disant “Vicomtesse".
Comte des Marches (comtesse des Marches)
- Leur position correspond au commandement militaire, sur une
région frontalière (dite “Marche”). Il est doté de
pouvoirs militaires lui permettant de lever le contingent de
l’armée sans en avoir reçu l’ordre du souverain.
Cependant, sa terre ne lui est pas “donnée” : elle revient au
roi, qui peut ou non décider de laisser son fils le relever
à sa mort, s’il l’estime digne ou de mettre un autre comte des
Marches. Il arrive un moment où la Marche n'est plus sur la
frontière, elle devient baronnie ou comté... selon
l'histoire....
- Droits et devoirs : Si le comte des Marches manque
d'autorité, de sens politique et de discernement, il chutera,
même s'il respecte à la lettre les engagements qu'il a
pris. Par contre, s'il sait faire preuve d'une habileté
redoutable dans ces trois domaines il restera, voire deviendra le
seigneur de la terre au final.
- Nommer : On le nommera comte des Marches, suivi de son
prénom ou seigneur des Marches suivi de son prénom. Sa
femme est “dame”, suivi de son prénom.
Barons ou baronnes
- Nommer : À un homme de ce rang, on dira "Seigneur baron"
ou “Baron de” suivi du nom de sa terre. Sa femme sera “Baronne de”,
suivi du nom de sa terre. Si on donne tous ses noms et titres, cela
donne : Baron Antonius Hawkwood de Caldoria.
Seigneurs et dames
- C'est à partir de ce rang que le noble entre
véritablement dans l'aristocratie et acquiert enfin une certaine
importance. Son nom apparaît enfin dans les registres nobiliaires
de sa famille et la terre lui appartient maintenant en son nom propre.
- Nommer : À un homme de ce rang, on dira "Monseigneur" et
à une femme "Madame". Il a le droit de placer "Seigneur" avant
son nom suivi d'un "de" et du nom de son fief.
Bannerets et banerennes
- Il est la récompense logique d'un service méritant
comme chevalier. Le noble commence ici dans sa véritable
fonction, l'exercice du pouvoir. Celui-ci s'exerce
généralement sur un territoire modeste, une petite
seigneurie. Mais ce n’est pas un fief autonome, il reste la
propriété d'un suzerain (comme la Marche vis à vis
du roi), de même que les serfs qui vivent dans la seigneurie.
- Nommer : À un homme de ce rang, on dira "Seigneur" et
à une femme "Dame". Il a le droit de placer "Seigneur" avant son
nom, mais l'ajout du nom de son "fief" lui est interdit, puisqu'il ne
fait que l'administrer.
Chevaliers et chevaleresses
- Il s'agit d'un rang militaire correspondant à
l'entrée dans un ordre ou à l'attribution d'un fief.
Cependant, le chevalier doit servir par les armes le seigneur tant que
celui-ci le commande avant de pouvoir s'installer sur ses terres et
devenir seigneur (voir plus haut seigneur).
- Nommer : À un homme de ce rang, on dira messire ou madame.
Devant son nom, le chevalier est en droit d'apposer "Sire" ou "Dame".
Dame d’atours ou de compagnie
- Dame d'atours ou de compagnie : C’est une assistante personnelle
d'une reine, d'une princesse ou d'une autre dame de la noblesse.
Responsable de sa garde robe, mais aussi de l’ordre de ses rendez-vous,
de lui tenir compagnie par sa conversation...
- Dame d'honneur : C’est une dame de l'aristocratie en service
à la cour auprès d'une reine ou d'une grande dame, une
reine peut en avoir plusieurs.
- Dame du palais : C’est une dame au service d’une haute noble dont
elle sert les desseins en amusant les grands et découvrant leurs
secrets. Ce n’est pas vraiment un titre “officiel” mais une fonction
parmi les dames d’une reine.
- Nommer : Si elle est jeune et non mariée, on dit “Damoiselle”, sinon on dit “Dame”
Écuyer et page
- Écuyer (ou varlet) et aux femmes écuyers on dira aussi écuyer (ou varlenne)
- Un page (jeune noble en apprentissage) est nommé “page”, ou “damoiseau”, une jeune fille “damoiselle”
Préséance et titres “autres”
Religieux
- Grand patriarche : on le nomme en disant “Saint père” ou “Votre béatitude”
- Cardinal : on le nomme en disant “Votre éminence” ou “Éminence”
- Archevêque : on le nomme en disant “Excellence” ou “Votre grâce”
- Évêque : on le nomme en disant “Monseigneur”
- Prêtre : on le nomme en disant “Mon père” ou “Père untel”
- Père supérieur d’un monastère : on le nomme
en disant “Vénéré père abbé” ou
“Père abbé untel”
- Moine : on le nomme en disant “Mon frère” ou “Frère untel”
- Évêque de Borée : on la nomme en disant “Révérende mère”
- Mère supérieure d’un couvent : on la nomme en
disant “Vénérée mère abbesse” ou
“Mère abbesse une-telle”
- Sœur (religieuse) : on la nomme en disant “Ma sœur” ou “Sœur une-telle”
- À un saint ou une sainte : on le nomme en disant “Votre
sainteté(e)” suivi du reste de ses titres, ainsi un père
abbé saint homme peut être nommé “Votre
sainteté père abbé Côme”. C’est long mais on
ne rencontre pas des saints tous les jours.
Magicien
- Mage royal ou maître magicien d’un ordre : on le nomme en
disant “Seigneur mage” (ou “Seigneur blanc” pour un mage de l’Ordre
blanc), le titre est le même pour un homme ou une femme.
- Grand magicien réputé et/ou puissant : on le nomme
en disant “Maître mage” (ou “Maître blanc” pour un mage de
l’Ordre blanc), le titre est le même pour un homme ou une femme.
Quelle que soit la puissance du maître, un élève
s’adresse ainsi à son maître.
- Magicien : on le nomme en disant “Mage untel” ou “Mage une-telle”
(ou “Mage blanc” pour un mage de l’Ordre blanc), le titre est le
même pour un homme ou une femme.
- Élève magicien moine de l’Ordre blanc : on le nomme en disant “Frère blanc” ou “Sœur blanche”.
- Il n’y a aucun titre spécifique pour un
élève magicien (extérieur à l’Ordre blanc).
On le nommera selon son origine sociale.
Fonctions diverses
- Ambassadeur : on le nomme en disant “Votre excellence” suivi de
ses prénoms et noms la première fois, puis “Votre
excellence” tout court ou suivant la “proximité” seulement le
nom ou le prénom.
- Juge : on le nomme en disant “Seigneur juge” ou “Votre
seigneurie” car il représente l’autorité seigneuriale par
délégation.
- Commandeur d’ordre : on le nomme en disant “Seigneur commandeur” ou “Commandeur un-tel”.
Les Saluts et révérences
- La première des règles est qu'un noble ne fait la révérence qu'à un noble de rang supérieur.
- Entre nobles de rang égal, tout dépend du sexe des
intervenants. Deux personnes du même sexe se contenteront d'un
signe de tête net et bref, mais face à une personne du
beau sexe un homme inclinera son torse et fera un baise-main. Il est
à noter qu'un hôte de même rang que son
invité doit être salué de façon plus
appuyée.
- Le baise-main, suivant la
façon dont il est fait, peut avoir de multiples significations.
On ne fait jamais le baise-main à une jeune fille (femme pas
encore mariée), c’est une invite ordurière en public, une
inconvenance inacceptable.
- On doit toujours saluer une relation quand on la croise.
- On ne s'adresse pas en premier à une personne d'un rang
social supérieur, à moins d'être intime avec elle.
Les présentations
- Dans les cérémonies officielles, les
présentations se font toujours avec l'aide d'un
intermédiaire. Il est, en effet, très mal vu d'adresser
la parole à un inconnu qui ne vous a pas été
présenté. L'intermédiaire doit évidemment
connaître ou avoir été présenté aux
deux parties.
- C’est aux dames d’atours et aux conseillers “d’introduire” les demandeurs.
L'audience royale ou princière
- Est-il besoin de préciser qu'une convocation ou une invitation royale ne se refuse jamais ?
- Il est de bon ton de se vêtir de ses couleurs ou d’arborer
son blason quand on vient voir un roi et qu’on est seigneur, mais ce
n’est pas une règle d’étiquette. On ne tutoie pas le roi
et on ne le touche pas non plus.
Les Dames
Ce qu’une dame ne fait pas en société :
- Rester seule avec un homme plus de 5 minutes.
- Croiser les jambes lorsqu'on est assis devant un interlocuteur, c'est une attitude de courtisane.
- Élèver la voix contre un homme (même un serviteur)
- Pour le Trium surtout : fumer ou jouer de l'argent
Si une dame est présente, ce qu’un homme courtois ne fait pas :
- Parler de sa maîtresse ou de sports ou d'activités vulgaires
- Jurer
- Pour le Trium surtout : fumer sans qu'elle vous y invite
Ce qu'on doit toujours faire pour une dame :
- On lui ouvre les portes, on lui tire les chaises pour qu'elle
puisse s'asseoir, on s’assure de sa sécurité en lui
tendant la main pour passer un endroit dangereux.
- On ne laisse pas un domestique prendre son manteau des mains
d'une dame, on le fait puis on le tend au domestique. De manière
générale on ne laisse pas un “vilain” (un non-noble)
toucher une dame.
Diverses règles de bienséance
Rappel
- Votre parole engagée dans les règles vous lie de
façon absolue, un noble qui dénie sa parole est moins
qu’un vilain (un moins que rien donc).
- On ne fait pas : cracher par terre, roter, se moucher dans la table ou les rideaux...
Vêtements
- On ne doit pas porter de couleurs vives (notamment le rouge)
à un enterrement. Cela pourrait être très mal
interprété. Mieux vaut s'en tenir aux couleurs de deuil
ou de demi-deuil (noir, gris, blanc et toutes les nuances de violet).
- Une femme invitée à un mariage ne doit pas porter
une robe blanche, cela étant réservé à la
mariée, aux demoiselles d'honneur et éventuellement aux
très jeunes filles (cette règle n'est pas valable pour
les mariages rouges en vigueur à Rocnor... où toutes les
jeunes filles s'habillent en blanc au contraire).
Danse
- Il est déplacé de danser avec le même
partenaire plus de trois fois au cours du même bal. À
moins qu'on ne fasse la cour à une dame (officiellement en y
ayant été autorisé par le père de la jeune
fille)...
- Une dame fait son entrée à un bal au bras de son
père, son frère, son mari ou son fils aîné.
À défaut, elle marche au bras d'un homme dont le rang est
égal au sien.
Mariage
- La demande en mariage doit être faite aux parents de la
jeune fille. Après la demande officielle s'ouvre la
période de 3 mois à 3 ans (selon les lieux et coutumes,
rang des familles...) qui doit être marquée par une cour
du prétendant. Dans les grandes cités, tout comme
à Rocnor, l'absence de "cour" du prétendant pendant trois
mois est considérée comme une insulte à la future
épousée et peut justifier un refus de sa part ainsi
qu’une rupture des fiançailles aux torts du fiancé.
Règles plus spécifiquement tréännaise, royanaise et holdreamer
- Rendez-vous : Ne jamais proposer un rendez-vous à haute voix, le faire par un message discret.
- Quand on escorte une dame (à pied ou à cheval) on
place son épouse à droite et sa maîtresse à
gauche, pour éviter aux personnes qu'ils rencontrent de
commettre un impair.
- On offre son bras à une épouse ou à une
maîtresse, on tient la main d'une fille, sœur, mère ou
fiancée.
- N'ayez jamais une aventure avec une femme mariée qui n'a
pas encore donné naissance à un héritier
mâle.
- N'affichez jamais vos infidélités en public, voyagez séparément et portez un masque.
- N'ayez jamais d'aventure sous votre propre toit.
Révérence homme : inclinaison du torse mais digne
- ascaran : le poing fermé posé sous le plexus
- trénais, rocknorien, portolanais : grand geste ample de la main ou du chapeau
- celte : main ouverte
Révérence femme :
jambe fléchit sur pied arrière, toujours les yeux
baissé devant un homme ou une tête couronnée
(à fortiori devant les deux)
- croix : main qui tient la robe
- celte : main sur coeur
Page par Licorne
MAJ du 30-05-2013